Comment Dieu me cherche-t-il ? (2-2)

Avent 2016

Avent 2016 – Étape 2-2
Pour vivre pleinement ce temps de prière, n’hésitez pas à vous reporter à la « boîte à outils ». Elle contient les « outils » qui vous seront utiles pour mettre en œuvre les différentes propositions.



Introduction au texte
Jésus est en marche vers Jérusalem.
Il livre un discours sur la vie communautaire de l’Église.

Dans cette parabole, Jésus évoque un berger dont l’une de des brebis s’est égarée, et qui part à sa recherche, ainsi Dieu semble souffrir que l’un de ses enfants s’éloigne de lui, et sa joie est de le retrouver.


Parole de Dieu
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les 99 autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les 99
qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »

(Mt 18,12-14)



Pour entrer dans la prière
Telle une brebis, je suis sous le regard de mon berger.

Je demande la grâce de sentir sur moi le regard de Dieu.



Pistes pour la prière
Tel un berger, je m’assieds et je prends le temps de contempler le troupeau qui paît.
Tel une brebis, je m’ancre dans ce territoire qui est le mien : la prairie, ma maison ; la montagne, ma ville ; territoire matériel, territoire spirituel.

Me suis-je perdu ?
Me suis-je laissé retrouver, …
pardonner, …
sauver ?



Pour moi aujourd’hui
Aujourd’hui, je suis attentif au regard que Dieu pose sur moi.
J’imagine la joie de Dieu qui me retrouve et je la ressens.



Autre texte
Le Seigneur ne peut se résigner au fait que même une seule personne puisse se perdre. La manière d’agir de Dieu est d’aller à la recherche de ses enfants perdus pour faire ensuite une fête et se réjouir avec tous parce qu’il les a retrouvés. Il s’agit d’un désir impossible à réfréner : pas même quatre-vingt-dix-neuf brebis ne peuvent arrêter le pasteur et le garder enfermé dans la bergerie. Il pourrait raisonner ainsi : « Je fais le bilan : j’en ai quatre-vingt-dix-neuf, j’en ai perdu une, mais ce n’est pas une grande perte. » Au contraire, il va chercher celle-là, parce que chacune a beaucoup d’importance pour lui et c’est celle-là qui est la plus démunie, la plus abandonnée, la plus écartée ; et il part à sa recherche. Nous sommes tous prévenus : la miséricorde envers les pécheurs est le style de l’agir de Dieu et il est absolument fidèle  à cette miséricorde ; rien ni personne ne pourra le détourner de sa volonté de salut. Dieu ne connaît pas notre culture actuelle du rebut, cela n’entre pas en cause chez Dieu. Dieu ne rejette personne ; Dieu nous aime tous, il nous cherche tous : un par un ! Il ne connaît pas l’expression « rejeter les gens », parce qu’il est tout amour et toute miséricorde.

Catéchèse du pape François mercredi matin, 4 mai 2016, place Saint-Pierre.
Traduction de Zenit, Constance Roques
https://fr.zenit.org/articles/jusquau-dernier-moment-dieu-nous-cherche-catechese/



Vers accueil retraite
Vers étape précédente
Vers étape suivante

Lettre du site

Abonnez-vous à la lettre pour rester informé de nos activités.

« * » indique les champs nécessaires

Adresse*
Pour soumettre ce formulaire, vous devez accepter notre Déclaration de confidentialité*
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.