En marche vers Bethléem – L’arrivée

Avent 2023, Retraites en ligne

Etape 8 – L’arrivée

 

Joseph monte de Nazareth vers Bethléem, la ville de David, pour se faire recenser avec Marie son épouse. Or le temps où elle devait enfanter arriva, elle mit au monde son fils premier né.

 

 

Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime.  Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.

Luc, 2,8-18 (Traduction AELF)

 

 

Je prends un temps de silence pour regarder tout ce qui vit autour de moi et je rends grâce.
Puis je tourne mon cœur vers le Seigneur et je lui dis : me voici, Seigneur, je viens vers toi, accueille-moi en ta présence.
Au nom du Père…

 

 

La nuit, un champ et des bergers qui gardent leurs moutons.

 

 

Je peux confier au Seigneur mon désir de me mettre en marche vers Lui comme les bergers, d’écouter sa Parole, ou tout autre demande importante pour moi aujourd’hui.

 

 

  • J’imagine les bergers, des hommes simples, veillant sur leur troupeau.
    Avec eux, je me laisse envelopper de lumière, avec eux j’écoute la musique venue du ciel et ce message de l’ange : « ne craignez pas, un sauveur vous est né. »
    Je reçois ces paroles et les laisse entrer en moi.

 

  • Le signe qui est donné : « un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
    Celui qui vient d’être nommé le Christ le Seigneur, le Dieu tout puissant est un bébé immobilisé dans son lange, couché là où l’on met la nourriture pour les animaux.
    Je médite et j’en tire profit.

 

  • Je regarde les bergers se concerter et se mettre en route ensemble pour rencontrer Jésus.
    Je peux me joindre à eux, à tous ceux qui Le cherchent.

 

  • « Après avoir vu ils racontèrent… ».
    J’entends leurs mots simples pour annoncer aux autres la Bonne Nouvelle d’un Dieu venu habiter parmi nous, qui s’est fait l’un de nous.
    Je communie à leur joie.
    Je laisse résonner en moi.

 

 

Je me demande ce que je veux garder de ce récit, de ce temps de prière : une découverte, un sentiment, une interrogation… Je choisis quelque chose que je veux garder et j’en parle à Jésus comme un ami confie à son ami ce qui est important pour lui.

 

 

Autre texte

En pleine nuit,
ô mon peuple,
je t’annonce la nouvelle :
tout ce que tu savais,
tout ce que tu adorais,
tes extases et tes dévotions,
en pleine nuit,
o mon peuple,
tout éclate en morceaux :
Dieu n’est plus
Celui que l’on croyait,
et sur la terre
comme au ciel
tout est renversé.
On le croyait
Seigneur des Seigneurs
replié derrière
les portes éternelles,
et il se fait tout proche
sur la terre
comme un frère.
On le croyait
revêtu de force
et il se fait fragile
comme un enfant qui est donné
et sa puissance est écartelée
sur les traverses du bois.
On le croyait
couvert d’or
et il se fait démuni
sur la paille déjà usée
dans les recoins
d’une étable.Dieu n’est plus
Celui que l’on croyait.Voyez
gens de mon peuple
c’est Lui votre Dieu,
Dieu-la-Tendresse,
Dieu-le-Pardon,
Dieu-la-Folie ;
Dieu-l’Homme
Jésus Christ

Voyez
Gens de mon peuple
Tout est renversé.

 

Charles Singer, prêtre du diocèse de Strasbourg, dcd 2023

 

 

Lettre du site

Abonnez-vous à la lettre pour rester informé de nos activités.

« * » indique les champs nécessaires

Adresse*
Pour soumettre ce formulaire, vous devez accepter notre Déclaration de confidentialité*
Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.