Etape 8 – L’arrivée
Joseph monte de Nazareth vers Bethléem, la ville de David, pour se faire recenser avec Marie son épouse. Or le temps où elle devait enfanter arriva, elle mit au monde son fils premier né.
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. Lorsque les anges eurent quitté les bergers pour le ciel, ceux-ci se disaient entre eux : « Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître. » Ils se hâtèrent d’y aller, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.
Luc, 2,8-18 (Traduction AELF)
Je prends un temps de silence pour regarder tout ce qui vit autour de moi et je rends grâce.
Puis je tourne mon cœur vers le Seigneur et je lui dis : me voici, Seigneur, je viens vers toi, accueille-moi en ta présence.
Au nom du Père…
La nuit, un champ et des bergers qui gardent leurs moutons.
Je peux confier au Seigneur mon désir de me mettre en marche vers Lui comme les bergers, d’écouter sa Parole, ou tout autre demande importante pour moi aujourd’hui.
- J’imagine les bergers, des hommes simples, veillant sur leur troupeau.
Avec eux, je me laisse envelopper de lumière, avec eux j’écoute la musique venue du ciel et ce message de l’ange : « ne craignez pas, un sauveur vous est né. »
Je reçois ces paroles et les laisse entrer en moi.
- Le signe qui est donné : « un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Celui qui vient d’être nommé le Christ le Seigneur, le Dieu tout puissant est un bébé immobilisé dans son lange, couché là où l’on met la nourriture pour les animaux.
Je médite et j’en tire profit.
- Je regarde les bergers se concerter et se mettre en route ensemble pour rencontrer Jésus.
Je peux me joindre à eux, à tous ceux qui Le cherchent.
- « Après avoir vu ils racontèrent… ».
J’entends leurs mots simples pour annoncer aux autres la Bonne Nouvelle d’un Dieu venu habiter parmi nous, qui s’est fait l’un de nous.
Je communie à leur joie.
Je laisse résonner en moi.
Je me demande ce que je veux garder de ce récit, de ce temps de prière : une découverte, un sentiment, une interrogation… Je choisis quelque chose que je veux garder et j’en parle à Jésus comme un ami confie à son ami ce qui est important pour lui.
Autre texte
En pleine nuit, ô mon peuple, je t’annonce la nouvelle : tout ce que tu savais, tout ce que tu adorais, tes extases et tes dévotions, en pleine nuit, o mon peuple, tout éclate en morceaux : Dieu n’est plus Celui que l’on croyait, et sur la terre comme au ciel tout est renversé. |
On le croyait Seigneur des Seigneurs replié derrière les portes éternelles, et il se fait tout proche sur la terre comme un frère. On le croyait revêtu de force et il se fait fragile comme un enfant qui est donné et sa puissance est écartelée sur les traverses du bois. |
On le croyait couvert d’or et il se fait démuni sur la paille déjà usée dans les recoins d’une étable.Dieu n’est plus Celui que l’on croyait.Voyez gens de mon peuple c’est Lui votre Dieu, Dieu-la-Tendresse, Dieu-le-Pardon, Dieu-la-Folie ; Dieu-l’Homme Jésus Christ |
Voyez
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Charles Singer, prêtre du diocèse de Strasbourg, dcd 2023